Dans la Mayenne, Lhoist a engagé en 2025 une démarche visant à utiliser la biomasse comme combustible et à expérimenter des procédés innovants en vue du captage du CO₂ des fours à chaux de Neau. L'objectif est d’identifier une technologie à la fois adaptée au fonctionnement de l’usine et performante sur le plan environnemental.

Une décarbonation déjà pleinement engagée

L’usine de production de chaux de Neau, exploitée par le groupe Lhoist, est l’une des plus importantes de France. La chaux produite est destinée à divers secteurs (agriculture, traitement de l’eau, chimie, BTP).

Le 22 novembre 2023, Lhoist a signé avec l’État un contrat de transition écologique pour l'usine de Neau, figurant parmi les 50 sites les plus émetteurs de CO₂ en France. Trois leviers de décarbonation y sont identifiés : amélioration de la performance énergétique, substitution des combustibles fossiles par de la biomasse, captage et stockage du CO₂.

D'ores et déjà, les fours à chaux de Neau présentent une très bonne performance énergétique. De plus, le passage à la biomasse est engagé avec l’objectif de remplacer à terme l’usage de combustibles fossiles. Le captage des émissions résiduelles de CO₂ est ainsi le dernier levier à actionner, dans le cadre du projet GOCO₂.

Une opération de captage à l'étude

Lhoist prévoit de capter 300 000 tonnes de CO₂ par an

Les spécificités des fours de Neau nécessitent de trouver une technologie de captage appropriée. À cette fin, un pilote industriel est actuellement en construction et les essais industriels auront lieu en 2026.

La poursuite de l'opération dépendra des résultats des essais et des conditions économiques. Si l'opération est décidée et autorisée, les nouvelles installations seraient mises en service en 2033.

Pour en savoir plus sur Neau GOCO₂ : fiche 4c du dossier de concertation