En Loire-Atlantique, sur le site du terminal méthanier existant de Montoir-de-Bretagne, Elengy projette la création de nouvelles installations permettant le traitement, la liquéfaction et le chargement des navires en CO2.

Le site aujourd'hui

Le terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne exploité par Elengy, est une infrastructure stratégique pour l’importation et la distribution de gaz naturel liquéfié (GNL).

Le terminal assure plusieurs services liés au GNL, dont le déchargement des navires, le rechargement, le transbordement de navire à navire, la regazéification du GNL et son injection dans le réseau de transport de gaz naturel et le chargement de camions-citernes pour la distribution terrestre.

Ces activités permettent d’assurer la logistique et la distribution de GNL à différentes échelles et vont faire l’objet d’un grand programme de rénovation dans le cadre du projet Ulysse qui a pour objet de moderniser les installations industrielles et de se conformer à la réglementation européenne relative aux émissions de polluants.

Expert du gaz naturel liquéfié (GNL) et opérateur pionnier de trois terminaux méthaniers en France, Elengy a l’ambition de transformer ses installations en hubs multiservices de décarbonation.

En savoir plus

1980

Mise en service

360 000

mètres cube de stockage

25 %

de la consommation nationale de gaz naturel

Le terminal CO2

Dans le cadre du projet GOCO2, il est envisagé de créer sur le site de Montoir-de-Bretagne un terminal dédié au COâ‚‚ pour liquéfier et charger jusqu’à 2,2 millions de tonnes par an de CO2. Le terminal constitue ains iun des maillons de la chaîne de captage, transport et stockage, en complément des opérations de captage réalisées sur les sites industriels d’Airvault, de Saint-Pierre-la-Cour et de Neau et de transport opéré par NaTran (ex-GRTgaz).

Le parcours du CO2 :

  • Réception et prétraitement du CO2 gazeux ;

  • Liquéfaction à basse pression (-45°C, 7 bar), en synergie avec le terminal méthanier ;

  • Stockage temporaire dans deux cuves de 18 000 m³ chacune ;

  • Chargement maritime sur navires spécialisés (basse ou moyenne pression) via une jetée dédiée.

Le terminal génèrera quelques dizaines d’emplois directs, soutiendra les activités portuaires et participera à la diversification de l’économie régionale. Les impacts environnementaux devraient être limités, compte tenu des procédés mis en œuvre et de la situation du site.

Pour en savoir plus sur le terminal CO2 : fiche 4e du dossier de concertation

Si la décision d'investissement est prise et si les autorisations sont obtenues, la mise en service est envisagée pour 2031. L’investissement est estimé à 400 millions d'euros +/- 30 %.

Le terminal CO2 bénéfice d’ores et déjà de soutiens européens pour la conduite des études au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE, ou CEF – Connecting Europe facilities).